Nostrum sumus juvenis, bambino! Bambino! made in France!
Chaque fois que je vois le chef d’état français, un peu partout, j’ai une folle envie de chanter le tube de Dalida « Bambino Bambino ». À l’époque « la bella comedia del arte » était de mise à Venise. J’aurai dû apprendre l’italien, comme j’ai appris le latin au lycée et l’histoire qui va avec. Mon prof me disait que Néron était arrivé au trône très tôt. Il n’avait qu’un seul mot à la bouche « Nostrum sumus juvenis ». Il répétait cette phrase à l’envie à tous ses interlocuteurs et auditoires : au Sénat, chez les patriciens ; dans les casernes, auprès des généreux ; à la campagne, chez les agriculteurs ; dans les prisons, auprès des gladiateurs, même dans les prostibules, avec les prostituées. Tout le monde était sous son charme : Bambino Bambino ! C’est ainsi que Néron a détruit Rome, il l’a brûlé et chanté devant ses flammes. C’est ainsi que brûle la France d’aujourd’hui. Bambino Bambino ! On nous parle de Zemmour, on nous parle de Le Pen, Marine et Marion. Depuis quatre ans que Bambino est au pouvoir, la France se délite, elle brûle, mais qu’importe. Nostrum sumus juvenis ! On a la côte et les sondages bien engraissés. T’as vu ça ? Dalida ! Una opera ! Bambino Bambino !
